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SSI, considers it a serious occurrence



Press release

An INES 3 event has been declared in connection with a radiation source transported from Studsvik in Sweden to USA.

A radiation source transported from Studsvik’s nuclear facility 100 km south of Stockholm to USA has been shown to emit high a dose-rate on arrival.

The Swedish Radiation Protection Authority, SSI, considers it a serious occurrence and is still intensively investigating the transport from Studsvik to the receiver in New Orleans, USA. Using the background data available at this time, the Swedish Nuclear Power Inspectorate, SKI, which is the responsible authority for reporting of INES events to IAEA has, in cooperation with SSI, classed the event as an INES 3 occurrence. This implies that acute radiation health effects cannot be ruled out.

Considering the seriousness of the event, inspectors from SSI will inspect all involved sites Monday, January 7. The personnel in Sweden involved in the transport of the source will be given opportunity to meet physicians who will answer medical questions.

The radiation source left Studsvik December 27, 2001, and the cargo did not show irregularities at that time. On arrival in New Orleans, USA, the receiver detected abnormally high dose rates. SSI started its investigation as soon as the event was reported to SSI. SSI has blocked all further shipments from Studsvik Isotope service, pending the results of the investigation.

Information will be available on SSI’s website

Further information can be obtained from

Ulf Bäverstam, Deputy DG,
Ph +46 8 729 71 80
Mobile ph +46 709 14 69 87

Britt Ekman, Information Head,
Ph +46 729 71 34
Mobile ph +46 709 72 07 97


INSTITUT DE PROTECION ET DE SURETE NUCLEAIRE

10/01/2002

                    Fuite de rayonnement au cours d’un 
                   transport aérien d’iridium
- Précisions


Cette note d’information met à jour les informations disponibles sur la fuite de rayonnement survenue sur un colis de billes d’iridium transporté par avion cargo entre la Suède et les Etats-Unis, via la France (voir aussi la fiche datée du 9 janvier dernier).

Une fuite de rayonnement a été détectée le 2 janvier dernier sur un colis de billes d’iridium expédié par la société suédoise Studsvik (située dans la ville du même nom, au sud de Stockholm) à la société américaine SPEC (La Nouvelle Orléans). Le transport a été réalisé par la société FedEx, par avion cargo sans passager, entre Stockholm et La Nouvelle Orléans, via les aéroports de Roissy et de Memphis.
Cet événement a provisoirement été classé par l’Autorité de sûreté suédoise au niveau 3 sur l’échelle INES de l’AIEA (échelle internationale de classement des accidents nucléaires, avec un niveau maximum de 7 correspondant à l’accident de Tchernobyl).

1. Description de l’incident

Ce colis, sous agrément britannique et américain, contenait 1000 billes d'iridium 192 produites par la société suédoise Studsvik d'une activité totale de 366 térabecquererels (1 TBq = 1012 Bq), destinées à un usage industriel de type radiographie.
Les billes étaient conditionnées dans 3 tubes introduits dans des capsules en tungstène (épaisseur 10 mm) à bouchon vissé, elles-mêmes placées dans un pot cylindrique en uranium appauvri (épaisseur 63 mm) en guise de protection radiologique. L'ensemble était placé dans un fût d'acier (colis de type « B »).

La fuite de rayonnement, localisée au niveau de la face supérieure du colis, a été constatée à son arrivée à la Nouvelle Orléans : un débit de dose de 10 millisieverts par heure (mSv/h) a été mesuré à 6m50 de l’une des faces du colis.
Le règlement de transport autorise un débit de dose maximal pour ce type de colis de 2 mSv/h au contact du colis et 0,1 mSv/h à 1 mètre. L’expéditeur suédois a déclaré un indice de transport de 1, ce qui signifie que le débit de dose était au maximum de 0,01 mSv/h à 1 m du colis au moment de son expédition.

Aucun incident n'a été signalé au cours du transport du colis, dont l’aspect visuel extérieur semble intact. Le colis est resté près de 5 heures en zone de transit à Roissy, dans un entrepôt de la société FedEx. Cette société n’effectue des contrôles radiologiques que sur les colis qui lui paraissent suspects : FedEx n’a donc pas entrepris de contrôles à Roissy sur ce colis.

Le colis a été transporté couché, arrimé sur une palette en bois par deux cerclages. Il est resté couché durant tout le transport, avion et camion. Après chargement à bord du vol Paris-Memphis, il y a eu un contrôle dosimétrique en soute et en cabine de pilotage qui n’a rien révélé d’anormal. Le film dosimétrique du pilote a été développé et n’a rien révélé d’anormal non plus.

A ce jour, le colis n’a pas été ouvert. L’Autorité de sûreté suédoise et la société Studsvik réalisent des calculs de simulation pour mieux comprendre les causes de cet événement.
Par comparaison à la valeur de départ (niveau 1, soit un débit de dose maximum de 0,01 mSv/h), les débits de dose mesurés à La Nouvelle Orléans correspondent à une diminution d’épaisseur de protection de l’ordre de 5 cm d’uranium. Les recherches s’orientent donc sur la possibilité du déplacement de l’obturateur du pot en uranium à la suite d’une erreur ou de l’oubli du montage de la tape de maintien de cet obturateur ou des vis de fixation de cette tape.